Tout a commencé ce matin, j'étais d'une extrême bonne humeur et empreinte d'une jovialité quasi inhabituelle.
Au sortir de la douche, je me regarde dans le miroir et ô stupeur, j'y croise Emmanuel Chain. Il me fallait agir en conséquence et vite.
J'appelle Monsieur Mon Homme au boulot et lui lance "Bon, je vais me faire épiler les sourcils". Silence. "Mais tu sais pas le faire toute seule?" Moi, gênée, vous pensez bien : "Euh, bah... Non, à chaque fois je me foire." Occultant volontairement : "Putain que ça fait mal à la pince à épiler, bordel, on voit bien que tu le fais pas". "Bon, très bien" me dit-il, "tu as rendez-vous au moins ? Parce qu'on est samedi ça va être chaud". Non, j'avais pas de rendez-vous, oui, je savais que ça allait être chaud mais en bonne têtue que je suis je ne m'en laissais pas conter.
En raccrochant ce combiné bleu (et raccrocher n'est pas une image car nous en sommes restés au bon vieux téléphone filaire), je me suis mise à réfléchir. Bon, je suis une fille, les filles savent se servir d'une pince à épiler. Pour épiler les sourcils on se sert d'une pince à épiler. Donc je sais épiler mes sourcils. Logique. Simple. Carré.
N'écoutant que ma bravoure, ignorant la peur et ne reculant pas devant ma douleur, je me saisis de ma pince à épiler : argentée, dorée et surtout biseautée, et, d'un miroir assez grand pour refléter mon gros nez.
Droitière, j'attaque donc le gauche, les premiers poils sont douloureux, surtout ceux les plus proches de la paupières. Les suivants beaucoup moins... Hop, un ici, l'autre à côté, celui-là aussi... Et surtout, celui-ci qui fait désordre. Opération sourcil gauche terminée avec succès. Je suis toute fière et m'auto-congratule pour cet acte héroïque.
C'est parti pour le droit, les poils volent ! Mon enthousiasme est sans limite. Tout s'accélère, je me dis que je tiens la technique et je continue...
Soudain, au moment d'admirer mon travail et d'envisager les finitions, un grand moment de solitude se profile face au miroir. Ô rrrrreur, ô désespoir, le droit ne ressemble plus à un sourcil, c'est une ligne de poil au dessus mon bel oeil droit. Un fou rire nerveux me prend et je m'aperçois en prenant l'air étonné des quadras botoxées, ça reste assez joli dans l'ensemble.
Je vais donc passer le mois qui vient à feindre l'étonnement. Pratique.
Heureusement que ça repousse.
Moralité, je sais que je peux le faire mais je ne crois pas que je le referai. Il y a des pros pour ça.
Sinon, là, je vais attaquer mes gambettes à la cire... Je prends moins de risques sauf celui de vivre un moment tout aussi épique...
Au sortir de la douche, je me regarde dans le miroir et ô stupeur, j'y croise Emmanuel Chain. Il me fallait agir en conséquence et vite.
J'appelle Monsieur Mon Homme au boulot et lui lance "Bon, je vais me faire épiler les sourcils". Silence. "Mais tu sais pas le faire toute seule?" Moi, gênée, vous pensez bien : "Euh, bah... Non, à chaque fois je me foire." Occultant volontairement : "Putain que ça fait mal à la pince à épiler, bordel, on voit bien que tu le fais pas". "Bon, très bien" me dit-il, "tu as rendez-vous au moins ? Parce qu'on est samedi ça va être chaud". Non, j'avais pas de rendez-vous, oui, je savais que ça allait être chaud mais en bonne têtue que je suis je ne m'en laissais pas conter.
En raccrochant ce combiné bleu (et raccrocher n'est pas une image car nous en sommes restés au bon vieux téléphone filaire), je me suis mise à réfléchir. Bon, je suis une fille, les filles savent se servir d'une pince à épiler. Pour épiler les sourcils on se sert d'une pince à épiler. Donc je sais épiler mes sourcils. Logique. Simple. Carré.
N'écoutant que ma bravoure, ignorant la peur et ne reculant pas devant ma douleur, je me saisis de ma pince à épiler : argentée, dorée et surtout biseautée, et, d'un miroir assez grand pour refléter mon gros nez.
Droitière, j'attaque donc le gauche, les premiers poils sont douloureux, surtout ceux les plus proches de la paupières. Les suivants beaucoup moins... Hop, un ici, l'autre à côté, celui-là aussi... Et surtout, celui-ci qui fait désordre. Opération sourcil gauche terminée avec succès. Je suis toute fière et m'auto-congratule pour cet acte héroïque.
C'est parti pour le droit, les poils volent ! Mon enthousiasme est sans limite. Tout s'accélère, je me dis que je tiens la technique et je continue...
Soudain, au moment d'admirer mon travail et d'envisager les finitions, un grand moment de solitude se profile face au miroir. Ô rrrrreur, ô désespoir, le droit ne ressemble plus à un sourcil, c'est une ligne de poil au dessus mon bel oeil droit. Un fou rire nerveux me prend et je m'aperçois en prenant l'air étonné des quadras botoxées, ça reste assez joli dans l'ensemble.
Je vais donc passer le mois qui vient à feindre l'étonnement. Pratique.
Heureusement que ça repousse.
Moralité, je sais que je peux le faire mais je ne crois pas que je le referai. Il y a des pros pour ça.
Sinon, là, je vais attaquer mes gambettes à la cire... Je prends moins de risques sauf celui de vivre un moment tout aussi épique...
2 commentaires:
Je voudrais pas passer pour la fille qui n'a rien à dire, mais ça me rappelle que je dois prendre rdv pour me faire le maillot.
Merci vous! T'es mon post-it préféré finalement...
(J'fais pas trop la glue à t'écrire 48 messages par jour? ^^)
Je veux bien être un post-it... C'est pas con et ça colle... Comme moi en fait...
Non, tu fais pas la glue... Les comm' c'est cool.
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